Médecine ET Santé

Certains films, comme Avatar, doivent leur succès à la technologie 3D dont Hollywood est aujourd’hui très friand. Mais au moment où les longs-métrages en relief affluent dans les salles obscures, une nouvelle étude, relayée par Fox News, veut démontrer que ce n’est pas forcément une bonne idée.

Son auteur, L. Mark Carrier, de l’Université d’Etat de Californie, a étudié le cas de 400 spectateurs. Les participants devaient regarder un des trois films suivants, en 2D ou en 3D: Alice au pays des merveilles, Le choc des Titans et Dragons. Après la séance de cinéma, le chercheur leur a demandé de noter les longs-métrages en fonction de leur côté «réaliste» et de décrire leur expérience en utilisant une liste de soixante mots allant d’ «agréable» à «colère». 

D’après les observations de L. Mark Carrier, non seulement l’immersion dans le film et les réactions émotionnelles n’étaient pas plus importantes lors des projections en trois dimensions, mais en plus la vision stéréoscopique triplerait les risques d’avoir des maux de têtes, de connaître une fatigue oculaire et de développer des troubles de la vision. «Vous augmentez vos chances de ressentir un sentiment de gêne» en allant voir les films en 3D, estime le chercheur, qui précise que les participants se souvenaient d’autant de détails après avoir vu un film en 2D qu’après une projection en relief. Pour L. Mark Carrier, si certaines personnes préfèrent systématiquement les films en trois dimensions, c’est principalement pour les effets spéciaux impressionnants. Et non pour jouir d’une meilleure immersion. 

La technologie 3D est loin d’être nouvelle. Mais elle est de plus en plus sophistiquée. Selon des experts cités par le Daily Mail,  la vitesse à laquelle les images sont projetées vers les lunettes spéciales de type «active shutter», par exemple, bombardent les yeux comme le cerveau et leur demandent un effort inhabituel.

Des conclusions qui vont forcément déplaire à l’industrie cinématographique…