dimanche 13 novembre 2011
quel lien entre paracétamol et asthme ?
Deux études récentes confirment le lien entre le paracétamol, l’un des antalgiques les plus consommés dans le monde, et le risque de développer de l’asthme ou des allergies.
Parue dans The Lancet, une vaste étude dirigée par le professeur Richard Beasley de l'Institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande met en évidence un lien entre la prise de paracétamol durant la première année suivant la naissance et l’apparition d’asthme, d’allergies et d’eczéma durant l’enfance.
Les chercheurs ont analysé les données concernant plus de 200 000 enfants répartis dans 73 centres de santé dans 31 pays à la recherche de facteurs de risque. L'étude révèle que le fait de donner du paracétamol pour traiter la fièvre chez les enfants dans la première année de vie entraîne une augmentation de 46% du risque de développer un asthme à l’âge de six ou sept ans. Il a également été constaté qu’un enfant du même âge, qui a pris du paracétamol une fois par mois dans les 12 mois précédents a trois fois plus de risque d'asthme.
Au début de l’été, c’est une étude européenne qui a également confirmé le lien entre la prise régulière de paracétamol et l'asthme chez les Européens adultes. Les scientifiques ont comparé 500 asthmatiques de 12 centres européens avec le même nombre de patients en bonne santé du même âge et originaires de la même région que les patients asthmatiques. Les participants à l'étude ont subi des tests afin de détecter d'éventuelles allergies ou des signes d'asthme. Ils ont aussi répondu à un questionnaire pour connaitre la fréquence à laquelle ils prenaient du paracétamol ou d'autres antalgiques tels que l'aspirine ou l'ibuprofène . Les résultats montrent que les adultes qui prennent du paracétamol au moins une fois par semaine sont trois fois plus susceptibles de souffrir d'asthme que les personnes prenant ces médicaments moins régulièrement.
Ces deux études épidémiologiques ne constituent pas en soi des preuves de la responsabilité du paracétamol dans le développement de ces maladies respiratoires et allergiques. En effet, les allergiques ou les asthmatiques quand ils sont malades ont généralement des symptômes plus prononcés ce qui peut inciter les parents ou les patients à donner ou prendre plus de médicaments parmi lesquels le paracétamol. Le lien causal ne pourra être confirmé qu’à la suite d’un essai clinique randomisé.
Néanmoins les présomptions sont fortes. Le paracétamol pourrait déclencher ces pathologies en diminuant la quantité d’antioxydants présents dans les poumons, principalement le glutathion qui joue un rôle important dans la protection des voies respiratoires contre les effets nuisibles de la pollution atmosphérique et de la fumée de cigarette.
Les chercheurs ont analysé les données concernant plus de 200 000 enfants répartis dans 73 centres de santé dans 31 pays à la recherche de facteurs de risque. L'étude révèle que le fait de donner du paracétamol pour traiter la fièvre chez les enfants dans la première année de vie entraîne une augmentation de 46% du risque de développer un asthme à l’âge de six ou sept ans. Il a également été constaté qu’un enfant du même âge, qui a pris du paracétamol une fois par mois dans les 12 mois précédents a trois fois plus de risque d'asthme.
Au début de l’été, c’est une étude européenne qui a également confirmé le lien entre la prise régulière de paracétamol et l'asthme chez les Européens adultes. Les scientifiques ont comparé 500 asthmatiques de 12 centres européens avec le même nombre de patients en bonne santé du même âge et originaires de la même région que les patients asthmatiques. Les participants à l'étude ont subi des tests afin de détecter d'éventuelles allergies ou des signes d'asthme. Ils ont aussi répondu à un questionnaire pour connaitre la fréquence à laquelle ils prenaient du paracétamol ou d'autres antalgiques tels que l'aspirine ou l'ibuprofène . Les résultats montrent que les adultes qui prennent du paracétamol au moins une fois par semaine sont trois fois plus susceptibles de souffrir d'asthme que les personnes prenant ces médicaments moins régulièrement.
Ces deux études épidémiologiques ne constituent pas en soi des preuves de la responsabilité du paracétamol dans le développement de ces maladies respiratoires et allergiques. En effet, les allergiques ou les asthmatiques quand ils sont malades ont généralement des symptômes plus prononcés ce qui peut inciter les parents ou les patients à donner ou prendre plus de médicaments parmi lesquels le paracétamol. Le lien causal ne pourra être confirmé qu’à la suite d’un essai clinique randomisé.
Néanmoins les présomptions sont fortes. Le paracétamol pourrait déclencher ces pathologies en diminuant la quantité d’antioxydants présents dans les poumons, principalement le glutathion qui joue un rôle important dans la protection des voies respiratoires contre les effets nuisibles de la pollution atmosphérique et de la fumée de cigarette.
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