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lundi 22 octobre 2012

le mauvais temps influe-t-il sur notre humeur ?

158db297Le mauvais temps est au cœur de toutes les discussions. Après un printemps catastrophique et un été très moyen, la mauvaise humeur prédomine face à la grisaille. Cela est dû au fait que notre corps et notre esprit sont sensibilisés par l’univers extérieur.


Quelles conséquences la météo a-t-elle sur le moral ?
Cela dépend des personnes, il n’y a pas de règles absolument générales. Mais physiologiquement, la lumière tient un rôle plus ou moins important selon chacun. On voit parfois que pour soigner des dépressions, certains patients utilisent la luminothérapie. La quantité de lumière influence donc largement notre humeur.
Quand il fait mauvais, on a toujours tendance à se sentir plus mal. D’autant plus quand on sort de l’hiver. Il est inscrit dans la tête qu’il peut faire plus mauvais et plus froid à cette saison, on l’anticipe donc beaucoup mieux. Au printemps, on est obligé de se rattraper, on aspire à des journées de plus en plus longues, à voir le soleil. Si, à ce moment-là, il fait gris, on doit gérer une difficulté nouvelle.
Le problème, c’est la cumulation des facteurs. En effet, si en plus du mauvais temps, la personne accumule d’autres difficultés dans le travail ou d’ordre sentimental, elle va être beaucoup plus sensibilisée.
Que ressent-on physiquement lorsqu’il fait froid ? Et lorsqu’il fait chaud ?
En réaction à des températures basses, l’organisme a tendance à se contracter, à se recroqueviller sur lui-même. Un peu comme les animaux qui se mettent en boule pour se protéger. A l’inverse, la chaleur douce provoque une dilatation du corps. Tout devient plus léger et facile. C’est pour cela que l’on se sent beaucoup mieux.
Toutes ces réactions physiques vont influer sur le moral. S’il fait vraiment mauvais, on va avoir beaucoup plus de difficultés à sortir. Il y a beaucoup moins de possibilités de se déployer. L’énergie de l’hiver est le yin, celle qui donne envie de se retrancher dans la terre. Comme certains animaux qui hibernent.
En été, on a plus envie de s’ouvrir sur le monde. Si on ne peut pas le faire, il y aura automatiquement une frustration.
Les grandes variations de temps de jour en jour ont-elles un impact sur l’humeur ?
C’est certain. On ne sait plus sur quel pied danser. Il y a un sentiment de déstabilisation et d’insécurité. Cette année a été pire que les précédentes car il y a eu d’un jour à l’autre de grands écarts. Et cela ne peut pas rester sans conséquences sur l’organisme.
On entend souvent que le vent peut rendre fou. Qu’en est-il vraiment ?
Les vents peuvent faire subir à l’individu des perturbations. Selon la médecine chinoise, c’est un élément agresseur. Dans la culture populaire on l’associe souvent à la folie. Cela s’explique par le fait qu’il faille lutter beaucoup lorsqu’il se déchaine. On ne peut jamais être tranquille à moins de se terrer chez soi. La crainte des dégâts est elle aussi une source d’angoisse.
Comment expliquer cette obsession du temps et de la météo ?
Nous sommes des êtres de culture mais aussi de nature. Nous avons donc besoin de sortir, de prendre l’air et de profiter de l’extérieur. D’autre part, on a tendance à reporter ses angoisses quotidiennes sur le temps. Il est plus facile de se plaindre du temps que de constater ses échecs personnels. La critique du temps devient donc un exutoire.
Existe-t-il des solutions alternatives pour moins subir les influences du mauvais temps ?
On peut faire comme si cela n’existait pas mais quoi qu’il arrive, on subit la météo. On peut toutefois essayer de faire des choses pour être moins envahi par la météo : activités culturelles, sorties avec des amis ou même faire un bon gâteau. Peu importe tant que l’on se fait un petit plaisir en compensation. Le plaisir de vivre va alors reprendre le dessus. Ce n’est pas toujours facile mais il faut arriver à dépasser la frustration.
SOURCE:atlantico.fr

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